24 février 2012

PC Course

Arrivé en Alaska il y a un mois, j'ai fait escale deux semaines à Fairbanks. Ensuite, j'ai rallié Anchorage en train, où je suis resté dix jours. Enfin, quatre jours ferry m'ont permis de voyager dans le Sud-Est de l'Alaska.

Lundi, après quatre semaines en Alaska, et presque 2.500 km parcourus, j'ai débarqué à Prince Rupert. Cette ville de la province de Colombie britannique est située à l'extrême Nord de la côte Pacifique du Canada.

Mardi, j'ai passé une bonne partie de ma journée au bord de la route, le pouce levé. On m'avait tellement vanté la facilité de faire du stop au Canada. Mais même sous la pluie, pas une seule voiture n'a daigné s'arrêter.

Mercredi, j'ai voulu prendre le train. Impossible. La veille, un déraillement de train de marchandises (49 wagons impliqués) a bouché la voie. Toujours cette histoire de voyage et d'inattendu ! J'ai donc patienté deux jours de plus pour pouvoir espérer prendre un train vendredi.

Toujours voir le côté positif des choses : j'ai adoré ce séjour quatre fois plus long que prévu chez Sunflower. On a discuté de généalogie et de son futur voyage en France, on a cuisiné, on a randonné avec sa copine Laura, … Et je serai resté suffisamment longtemps à Prince Rupert pour avoir droit à deux heures de soleil hier en fin de journée. Et une matinée sans pluie aujourd'hui, avant que la neige ne fasse son apparition. Ne jamais être mauvaise langue !

Vendredi, la voie semble dégagée pour que mon train puisse passer. J'arriverai le soir à Prince George, à 750 km à l'Est. Je serai hébergé chez Darryl. Le lendemain matin, je reprends le train pour Jasper, situé en pleines Rocheuses, juste après la frontière avec la province de l'Alberta. Je gagne encore une heure.

Lundi matin, après deux jours d'arrêt chez Reece à Jasper, j'attraperai un train ou un bus pour Edmonton. Arrivée prévue le 27 février en fin de journée. Et pour moi, cela veut dire 24 heures d'avance sur l'itinéraire que j'avais prévu. Cet itinéraire deux fois plus court passait beaucoup plus au nord que celui que j'ai emprunté. Mais cela veut dire que malgré tout, j'ai réussi à plutôt bien gérer les aléas des transports.

Ceci dit, ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué ; Edmonton est encore à plus de 1 500 km d'ici !


3 commentaires:

  1. Je dirais même plus, ne vendons pas la charrue des boeufs avant d'avoir tué la peau de l'ours avec le dos de la cuillère.

    RépondreSupprimer
  2. Déjà reparti !
    J'étais preneuse d'une photo de rennes traversant sagement dans le passage piéton...
    Bonne poursuite de l'aventure.

    RépondreSupprimer
  3. salut Nico, tu te rapproches un peu du Québec... Prends plein de photos de cette région de notre pays d'adoption que nous ne connaissons pas encore... Trop grand le Canada pour en faire le tour »d'une shot». Good luck and take care of you, my dear!
    Manue & CO

    RépondreSupprimer