Arrivé
en Alaska il y a un mois, j'ai fait escale deux semaines à
Fairbanks. Ensuite, j'ai rallié Anchorage en train, où je suis
resté dix jours. Enfin, quatre jours ferry m'ont permis de voyager
dans le Sud-Est de l'Alaska.
Lundi,
après quatre semaines en Alaska, et presque 2.500 km parcourus, j'ai
débarqué à Prince Rupert. Cette ville de la province de Colombie
britannique est située à l'extrême Nord de la côte Pacifique du
Canada.
Mardi,
j'ai passé une bonne partie de ma journée au bord de la route, le
pouce levé. On m'avait tellement vanté la facilité de faire du
stop au Canada. Mais même sous la pluie, pas une seule voiture n'a
daigné s'arrêter.
Mercredi,
j'ai voulu prendre le train. Impossible. La veille, un déraillement
de train de marchandises (49 wagons impliqués) a bouché la voie.
Toujours cette histoire de voyage et d'inattendu ! J'ai donc
patienté deux jours de plus pour pouvoir espérer prendre un train
vendredi.
Toujours
voir le côté positif des choses : j'ai adoré ce séjour
quatre fois plus long que prévu chez Sunflower. On a discuté de
généalogie et de son futur voyage en France, on a cuisiné, on a
randonné avec sa copine Laura, … Et je serai resté suffisamment
longtemps à Prince Rupert pour avoir droit à deux heures de soleil
hier en fin de journée. Et une matinée sans pluie aujourd'hui,
avant que la neige ne fasse son apparition. Ne jamais être mauvaise
langue !
Vendredi,
la voie semble dégagée pour que mon train puisse passer.
J'arriverai le soir à Prince George, à 750 km à l'Est. Je serai
hébergé chez Darryl. Le lendemain matin, je reprends le train pour
Jasper, situé en pleines Rocheuses, juste après la frontière avec
la province de l'Alberta. Je gagne encore une heure.
Lundi
matin, après deux jours d'arrêt chez Reece à Jasper, j'attraperai
un train ou un bus pour Edmonton. Arrivée prévue le 27 février en
fin de journée. Et pour moi, cela veut dire 24 heures d'avance sur
l'itinéraire que j'avais prévu. Cet itinéraire deux fois plus
court passait beaucoup plus au nord que celui que j'ai emprunté.
Mais cela veut dire que malgré tout, j'ai réussi à plutôt bien
gérer les aléas des transports.
Ceci
dit, ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué ;
Edmonton est encore à plus de 1 500 km d'ici !
Je dirais même plus, ne vendons pas la charrue des boeufs avant d'avoir tué la peau de l'ours avec le dos de la cuillère.
RépondreSupprimerDéjà reparti !
RépondreSupprimerJ'étais preneuse d'une photo de rennes traversant sagement dans le passage piéton...
Bonne poursuite de l'aventure.
salut Nico, tu te rapproches un peu du Québec... Prends plein de photos de cette région de notre pays d'adoption que nous ne connaissons pas encore... Trop grand le Canada pour en faire le tour »d'une shot». Good luck and take care of you, my dear!
RépondreSupprimerManue & CO