La carte d’identité du projet
Durée. Seize mois, de janvier 2012 à mai 2013.
Départ. Fairbanks (64° 50′ N), Alaska, USA. C'est la dernière grande ville avant le cercle polaire et l'océan Arctique.
Arrivée. Ushuaia (54° 48′ S), Tierra del Fuego, Argentine. Située à 13 300 km de Paris, la ville est considérée comme étant la plus australe du monde. C’est la dernière porte avant l’Antarctique.
Parcours. 40 000 km. 16 pays.
Itinéraire. Alaska, Canada, États-Unis, Mexique, Belize, Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie, Chili, Argentine.
But. Vivre une aventure personnelle et sensibiliser à la protection de l’environnement à travers mes récits de voyage.
Budget. Environ 15 000 €.
Le projet
Un rêve d’enfant. Explorer le monde est un rêve que font de nombreux enfants ; j’ai été l’un d’eux. Ce projet est donc d’abord et avant tout une aventure personnelle. Mais ce ne sera pas juste un voyage initiatique ; je veux donner du contenu à ces quinze mois d’aventure.
Le rapport de l’Homme à la Nature. Je souhaite étudier le rapport que l’Homme entretient avec la Nature. Le citadin que je suis s’est retrouvé à de nombreuses reprises face à la nature, sauvage et entière. Sur les Causses ou en Laponie, la puissance et la grandeur de la nature me resituent au sein d’un ensemble plus vaste que notre seule civilisation humaine.
La Panaméricaine traverse des régions particulièrement hostiles. L’idée est donc d’étudier comment des hommes et des femmes ont su s’intégrer dans ces environnements, s’adapter aux contraintes (climatiques, géographiques, physiologiques, etc.) sans chercher à dominer la nature.
L’Alaska, le Canada, les Grandes Rocheuses, les forêts équatoriales, le désert d’Atacama, la Cordillère des Andes ou encore la Patagonie seront autant d’espaces privilégiés pour mieux prendre conscience que l’Homme connait son environnement, sait en tirer le meilleur tout en le préservant pour les générations futures. Il fait partie d’un tout mais n’est qu’une petite partie de ce tout.
Des rencontres. La rencontre sera un moyen idéal pour atteindre cet objectif. Pour cela, le choix de suivre la Panaméricaine est tout justifié. Route mythique s’il en est, elle me fera croiser tant de destins différents.
Au quotidien, les moyens de transports (auto-stop ou transports en commun) et la pratique du Couch Surfing (« d’un canapé à l’autre ») permettront de partager au plus près la vie des habitants de ces régions. Ces mille et une rencontres enrichiront l’étude.
Sous un autre angle, les routiers des lacs gelés du Grand Nord canadien ou les bergers andins seront autant de métiers à découvrir. Les témoignages de personnes travaillant pour telle organisation (ONG, entreprise, institution publique) qui œuvrent pour la préservation de l’environnement seront également indispensables. La pratique de l’anglais et de l’espagnol sera alors un précieux atout.
Enfin, à travers cette Amérique, creuset des civilisations précolombiennes, je comprendrai mieux comment nos anciens (Aztèques, Mayas, Incas pour les plus connus) ont su préserver cette nature telle qu’elle nous a été transmise.
Le témoignage
Sensibilisation. Le trajet emprunté traversera bien des écosystèmes, de nombreux parcs nationaux et réserves naturelles. Le projet se veut être un témoignage de cette biodiversité, de sa richesse et de son importance pour la planète. Ce sera également une opportunité de signaler les dangers que courent certains sites naturels.
Un lien avec des écoles. Des partenariats avec des collèges ont été mis en place. Il s'agit de classes qui abordent des thèmes comme la géographie de l’Amérique, la mondialisation, le développement durable ou la biodiversité. Cet apprentissage moins formel à travers des rencontres régulières, via Skype par exemple, constituera un apport non négligeable pour ces élèves. Tout en restant en France, ils partiront aussi à la découverte.
Les centres culturels français. Le long du parcours, il sera intéressant de s’appuyer sur le réseau des institutions culturelles françaises que je visiterai dans chaque pays. En plus du partage, des interventions en public le long du parcours aideront à avoir un retour en direct et éventuellement recadrer le projet. Organisées à l’avance, ces conférences-débats pourront porter tant sur le contenu du projet que sur sa réalisation logistique.
Un site internet. Le projet va au-delà de la simple aventure personnelle. Ce sera l’occasion de publier des récits de voyage via les réseaux sociaux et ce blog mis à jour aussi régulièrement que possible. Cette visibilité mettra en lumière des personnes et des projets marquants. Il est possible que des média reprennent certains contenus de mes articles.
Un livre. L’outil de la photo servira l’objectif du témoignage. Au retour, je publierai un livre de photos, écrits à l’appui. Je chercherai également à publier des photoreportages dans des revues spécialisées.