5 mai 2012

Le Yosemite avant le désert

Deux albums photos. Deux ambiances très différentes. Deux climats aux antipodes.

Le Yosemite, classé Parc National en 1890, est le deuxième plus ancien après le Parc National du Yellowstone. Il doit beaucoup à John Muir, naturaliste du XIXe siècle.

Même si le Parc s'étend sur plus de 3.000 km², les visiteurs n'ont accès qu'à 1% du Parc. Le reste est classé « aire sauvage ». Mais on est déjà bien servis quand on a pu admirer la vallée du Yosemite, dans la partie centrale du Parc, articulée autour de ses deux points-phare : El Capitan et le Half-Dome.

Cette vallée plutôt étroite est bordée d'immenses falaises de granite (la marque de fabrique du Parc et le bonheur des passionnés d'escalade). Autour de la rivière qui coule au milieu, les sapins et la végétation offrent aux cerfs, ours et grands félins un habitat privilégié. Enfin, d'innombrables chutes d'eau vertigineuses ponctuent ce paysage vert et gris.

Au milieu de cette grandeur et de cette majesté, on se sent petit, humble. Une certaine sérénité règne dans la vallée. Visuellement, tout semble en harmonie. Les cerfs ne fuient pas à notre approche, les écureuils ont l'air particulièrement épanouis, les ours ne sont pas très loin et ne représentent aucun danger tant que la nourriture est mis à l'abri.

J'ai campé deux nuits, avant de reprendre la route sous la pression de la pluie qui s'intensifiait.


Puis, j'ai pris la route du Nevada, direction Las Vegas. En quittant la Californie centrale, on s'enfonce très rapidement dans le désert de Mojave. Paysages lunaires typiques, parsemés d'une végétation très spécifique, à base de cactus et de buissons secs. C'est un autre monde, au milieu duquel on sent l'hostilité de l'environnement.

Le climat y est extrêmement sec. On se déshydrate à vitesse grand V. Les saignements de nez sont quotidiens. Les villes sont plus rares, plus éloignées, plus perdues dans l'immensité.

Grâce à Marco et Sally qui m'ont accueillis près d'une semaine, on a pu aller dans la Valley of Fire (la Vallée de Feu). Les photos valent explication.


2 commentaires:

  1. Impressionnantes ces falaises et ces cascades !!! … et toujours le gigantisme.
    La couleur ocre très soutenue pour les roches du 2ème diaporama est splendide.
    Est-ce du à la présence de fer ou sinon à quoi ? Sais-tu ?
    Merci encore et toujours de nous faire partager tes impressions, tes regards et autres …
    As-tu des photos des animaux dont tu parles dans ton texte d’aujourd’hui ?
    A bientôt, avec de nouveaux récits et de nouvelles photos.
    Tes récits sont aussi intéressants que tes photos.

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    1. Effectivement, il semblerait que la couleur rouge de la roche (c'est du grès - sandstone en anglais) soit due à une forte concentration en oxyde de fer.

      Pour les animaux, rien de remarquable à part des cerfs et des écureuils. Mais comme j'ai déjà mis beaucoup de photos de ces animaux, je me suis calmé. Par contre, j'attendais de voir des ours (ils rodaient autour d'après les rangers du parc). Mais je n'ai rien vu. Dommage...

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