En janvier, à mon arrivée en Alaska, j'y postais mon premier
article intitulé « C'est froid, c'est blanc, c'est
Fairbanks ! ». Quatre mois plus tard, c'est une toute
autre histoire...
Dans l'Arizona, la température dépasse les 100°F (soit plus de
37°C). Le problème, ce n'est pas tant la chaleur, mais plutôt de
trouver de l'ombre pour pouvoir bénéficier de cette température.
Sinon, ça fait mal ! En plein soleil, on tutoie allègrement
les 50°C.
Et l'Arizona, dont le nom viendrait de l'espagnol zona arida,
est assez désertique. Le taux d'humidité à Tucson est de 4% !
Je n'ai jamais vu ça. Pas besoin de grill-pain, il suffit de laisser
ses toats au soleil 4 minutes 30 (je pense qu'on peut faire la même
expérience avec un œuf). On a la bouche sèche à chaque instant ;
on boit des litres (d'eau) toute la journée. Les feux sont
quotidiens et massifs. Les premiers jours, tout ça fait presque
peur. C'est un peu oppressant d'évoluer dans cet environnement si
hostile. Et puis, on s'y fait.
Par voie de conséquence, la végétation est toute sèche. Il n'y a
pas d'herbe, pas d'arbre, mais des cactus, des buissons, des
arbustes, de la rocaille. Les rivières sont indiquées et on les
franchit sur des ponts, mais il n'y a pas d'eau. Juste la trace des
flash-floods (crue-éclair) qui quelques jours charrient des
milliers de litres d'eau tombés du ciel en un temps record. Sinon,
c'est le paradis des petits lapins et, moins bucolique, des
chauves-souris, des lézards et des serpents. Curieusement, il y a
tout de suite beaucoup moins d'écureuils ! Ils ont dû vite
comprendre qu'à la différence des platanes, on allait plus
difficilement de cactus en cactus.
Pour pouvoir randonner tranquillement, il faut se lever tôt. Je l'ai
fait pour le Grand Canyon. J'ai récidivé à Prescott avec Paul et
Nina, qui m'ont fait découvrir leur région avant de gentiment me
conduire jusqu'à Tucson. Et j'ai persévéré à Tucson avec
François-Xavier, Cécile et Ben. Levé à 4h du matin. Départ à 5h
passées. La récompense est au bout du sentier.
C'est chaud, c'est désert, c'est sec, c'est étouffant, mais c'est
très beau. Et comme en Alaska, on est content de survivre dans ces
conditions extrêmes. Et aujourd'hui, j'ai justement abordé le
problème de l'eau avec les personnes en charge du canal
d'approvisionnement de Tucson. Compte rendu bientôt. Et en plus de l'éclipse partielle de soleil (dernière photo), l'Arizona a
encore d'autres merveilles à me faire découvrir.
C'est impressionnant et ca donne envie de soleil!! Ici, il fait pas beau et on aimerait que tu nous envois au moins 1 rayon. Impressionnante photo que la 19, on dirait un homme qui salue!
RépondreSupprimerCourage pour la chaleur!! Prends soin de toi!
Salut Nicolas !
RépondreSupprimerQuel joli chemin déjà parcouru !! C'est impressionnant !! On pense bien à toi !
Bises