22 mai 2012

C'est désert, c'est chaud, c'est l'Arizona !

En janvier, à mon arrivée en Alaska, j'y postais mon premier article intitulé « C'est froid, c'est blanc, c'est Fairbanks ! ». Quatre mois plus tard, c'est une toute autre histoire...

Dans l'Arizona, la température dépasse les 100°F (soit plus de 37°C). Le problème, ce n'est pas tant la chaleur, mais plutôt de trouver de l'ombre pour pouvoir bénéficier de cette température. Sinon, ça fait mal ! En plein soleil, on tutoie allègrement les 50°C.

Et l'Arizona, dont le nom viendrait de l'espagnol zona arida, est assez désertique. Le taux d'humidité à Tucson est de 4% ! Je n'ai jamais vu ça. Pas besoin de grill-pain, il suffit de laisser ses toats au soleil 4 minutes 30 (je pense qu'on peut faire la même expérience avec un œuf). On a la bouche sèche à chaque instant ; on boit des litres (d'eau) toute la journée. Les feux sont quotidiens et massifs. Les premiers jours, tout ça fait presque peur. C'est un peu oppressant d'évoluer dans cet environnement si hostile. Et puis, on s'y fait.

Par voie de conséquence, la végétation est toute sèche. Il n'y a pas d'herbe, pas d'arbre, mais des cactus, des buissons, des arbustes, de la rocaille. Les rivières sont indiquées et on les franchit sur des ponts, mais il n'y a pas d'eau. Juste la trace des flash-floods (crue-éclair) qui quelques jours charrient des milliers de litres d'eau tombés du ciel en un temps record. Sinon, c'est le paradis des petits lapins et, moins bucolique, des chauves-souris, des lézards et des serpents. Curieusement, il y a tout de suite beaucoup moins d'écureuils ! Ils ont dû vite comprendre qu'à la différence des platanes, on allait plus difficilement de cactus en cactus.

Pour pouvoir randonner tranquillement, il faut se lever tôt. Je l'ai fait pour le Grand Canyon. J'ai récidivé à Prescott avec Paul et Nina, qui m'ont fait découvrir leur région avant de gentiment me conduire jusqu'à Tucson. Et j'ai persévéré à Tucson avec François-Xavier, Cécile et Ben. Levé à 4h du matin. Départ à 5h passées. La récompense est au bout du sentier.

C'est chaud, c'est désert, c'est sec, c'est étouffant, mais c'est très beau. Et comme en Alaska, on est content de survivre dans ces conditions extrêmes. Et aujourd'hui, j'ai justement abordé le problème de l'eau avec les personnes en charge du canal d'approvisionnement de Tucson. Compte rendu bientôt. Et en plus de l'éclipse partielle de soleil (dernière photo), l'Arizona a encore d'autres merveilles à me faire découvrir.


2 commentaires:

  1. C'est impressionnant et ca donne envie de soleil!! Ici, il fait pas beau et on aimerait que tu nous envois au moins 1 rayon. Impressionnante photo que la 19, on dirait un homme qui salue!
    Courage pour la chaleur!! Prends soin de toi!

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  2. Salut Nicolas !
    Quel joli chemin déjà parcouru !! C'est impressionnant !! On pense bien à toi !
    Bises

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