26 juillet 2012

L'Etat de Oaxaca

L'Etat de Oaxaca (prononcer "oaraka", avec le 'r' un peu dur comme un 'j' en espagnol) est un petit un concentré du Mexique. A la fois montagneux et côtier. Une longue histoire. Des vestiges de civilisations disparues. Une culture indigène très présente. Des villes coloniales. Et une cuisine très riche.

Cette fois, ce sont les scouts qui ont joué les grands organisateurs. Toute une petite chaîne s'est mise en place. Merci à Catherine et Cécile d'avoir joué les maillons centraux, à distance. Sur place ce sont Carlos, Gerardo, Guillermo, Erick, Edgar et Sandra qui ont pris le relai. Ils se sont relayés pour nous héberger, Karine et moi, et nous faire découvrir la ville et la région.

Au programme, il y aura eu évidemment le centre historique de Oaxaca. Typique architecture coloniale, maisons très colorées, églises à chaque coin de rue, et une petite alliance française que nous aurons découvert un peu au hasard, un certain 14 juillet. Ensuite, il y aura eu Monte Albán, cité zapotèque très bien conservée, sur un promontoire surplombant la ville de Oaxaca et entourée par d'autres montagnes. Plus d'info sur Wikipedia.

On aura gouté aux joies culinaires de la région et parcouru les allées des marchés couverts. S'y vendent en vrac des insectes grillés (on a testé pour vous, c'est bon!), de la viande qu'on va ensuite se faire cuire dans l'allée centrale, des petits pains, du chocolat sous toutes ses formes (spécialité régionale), des jus de fruits frais, du mezcal (proche cousin de la tequila), du tissu, des ustensiles, des cadeaux-souvenirs kitschissimes, et finalement tout ce qu'on peut trouver dans un bazar digne de ce nom. Il y aura aussi eu de la musique au programme, comme souvent au Mexique. La célébration de la Guelaguetza bat son plein chaque année la dernière semaine de juillet. Véritable fête qui rassemble tout ce que l'Etat a de bon en matière de folklore local : cuisine, mezcal, danse, musique, artisanat local, etc.

Enfin, la côte aura révélé un décor à la Pirates des Caraïbes. La côte rocheuse est recouverte d'une végétation tropicale dense. Les maisons sont des cases recouvertes de palmes et le hamac au bord de la plage est particulièrement apprécié. L'océan d'un bleu perçant est pacifique sur le papier et en apparence mais tellement dangereux. Des courants extrêmement puissants et contradictoires se disputent les derniers mètres avant la plage. Résultat, des vagues de plus de cinq mètres et l'impossibilité de se tremper beaucoup plus qu'au-dessus des hanches pour éviter de se faire emporter à jamais. Dommage parce que la température de l'eau (et de l'air!) invitait à tellement plus !


2 commentaires:

  1. C'est magnifique!! Nous sommes de retour sur internet. on t'envoie des photos de la petite mais tes photos sont vraiment à tomber. Essaye de pas manger le ver du mezcal!! Bisous.

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  2. Les ruines visitées sont splendides !
    J'apprécie aussi les visites de marché que tu fais souvent, c'est vivant, coloré, on a envie de toucher les produits !
    Flo

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