Bon,
je vais vous laisser regarder les photos des chutes d'Iguazú. Mais
juste avant, sans vouloir vous inonder (oulala ! le jeu de
mots !!) voici quand même quelques infos…
Loin
de moi l'idée de paraphraser un ancien Président de la République
devant la crue de la Garonne en 1875, mais je me suis aussi dit « Que
d'eau ! Que d'eau ! » quand je suis arrivé
devant les chutes. Vous me direz, après tout, ce ne sont que des
chutes d'eau. Certes, mais elles sont belles, pour certaines
puissantes, pour d'autres légères, mais ça fait un paquet d'eau
tout ça. Je sais pas qui a compté les gouttes, mais il paraît
qu'il y a 6 millions de litres d'eau qui font le grand saut chaque
seconde.
Du
coup, ça donne un bel ensemble de 275 cascades (de 90 mètres pour
les plus hautes), joliment réparties sur un front de près de trois
kilomètres (2.700 m pour être précis). Et le petit homme que je
suis, accompagné de centaines de ses congénères, peut circuler de
manière assez fluide (osons le terme) le long ou au-dessus de ces
impressionnants rideaux d'eau, côté argentin un jour, côté
brésilien le lendemain.
C'est
à ce moment-là qu'on insère un petit point géographie. Les chutes
sont situées sur le Río Iguazú, qui matérialise la frontière
entre le Brésil et l'Argentine. Le méandre, et donc les chutes, ont
une forme de J inversé dont l'orientation à cet endroit du fleuve
attribue techniquement 80% des chutes à l'Argentine. Des deux côtés,
les parcs nationaux créés pour protéger ce site naturel
exceptionnel sont classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis
1984 (Argentine) et 1987 (Brésil). Et on n'est pas très loin non
plus de la Triple frontière entre Argentine, Paraguay et Brésil.
Enfin,
à titre de comparaison, les chutes de Niagara à la frontière entre
les Etats-Unis et le Canada s'étalent sur un peu plus d'un kilomètre
(320m côté US et 790 côté canadien) pour une cinquantaine de
mètres de haut sont donc moins importantes. En revanche, les chutes
Victoria (entre Zambie et Szimbabwe) sont plus hautes qu'à Iguazú :
environ 110 mètres, mais sur 1700 mètres uniquement.
D'Iguazú,
Henning et moi avions prévu de rallier la côte uruguayenne, via le
Sud du Brésil. On a passé deux jours à Porto Alegre chez Betsy et
Enderson. Deux couchsurfeurs (elle américaine, lui brésilien) super
sympas, dans cette ville tranquille, avec plein de parcs. Puis
tranquillement passé la frontière sur la côte. Grosses distances,
toujours autant d'insuccès en stop. Pour ça, vivement le retour en Argentine ! Cela dit, on est content de retrouver l'océan Atlantique.
Superbes ces photos !
RépondreSupprimerOn a presque l’impression d’entendre le bruit imposant et incessant de ces masses d’eau en chute libre de plusieurs dizaines de mètres de hauteur.
Bravo pour le rendu de ce trésor de la nature.
Plusieurs personnes m’avaient dit que c’était les chutes ou « cataractes » les plus impressionnantes du monde. Je veux encore plus le croire après avoir vu tes photos.
Maintenant bonne suite en Argentine, avec quelques incursions au sud du Chili, avant l’arrivée « triomphale » à Ushuaia (je ne pense pas qu’on puisse dire « triomphale » mais en tout cas bien « méritée »).
Que de jeux mots, tu es prêt pour être journaliste à la Dépêche du midi ;-)
RépondreSupprimerD'accord avec Karine, il va falloir y songer ;)
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